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BiEauLogique
 

L'agriculture biologique pour une eau de qualité
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BiEauLogique est un projet qui promeut l'agriculture biologique comme outil d'amélioration de la qualité des ressources d’eau souterraine wallonnes. Au travers de leurs pratiques, les agricultrices et agriculteurs peuvent avoir une influence très positive sur les eaux souterraines. 

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L'équipe BiEauLogique s'investit aux côtés de celles et ceux qui souhaitent s'orienter vers des pratiques agricoles plus vertueuses pour l'environnement.

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BiEauLogique est porté par l'UNAB et soutenu par la Wallonie au travers de l'implication de la Ministre wallonne de l'environnement, Mme Céline Tellier, et du SPW.

Filtration des eaux usées

L'eau : une ressource
à protéger

La qualité de l'eau souterraine de Wallonie, soumises aux pressions des activités humaines, tend à se dégrader. Certaines masses d'eau, comme celle des sables bruxelliens, sont impactées par le nitrate et autres produits phytopharmaceutiques issus de l'agriculture.

Face à ce constat, tous les acteurs doivent se mobiliser. Les agricultrices.eurs ont bien sûr un rôle clé à jouer.

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Qualité de l'eau 

Les eaux wallonnes sont touchées par des pollutions industrielles, domestiques et agricoles. Si la qualité globale de l'eau du robinet est assurée, les masses d'eau brutes sont en moins bon état et une filtration est de plus en plus souvent nécessaire. 

L'évolution des taux de nitrate et des traces de produits phytosanitaires dans les masses d'eau souterraine, issus des activités agricoles, est très préoccupante dans certaines zones de Wallonie.

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Des zones (très) vulnérables

En fonction des caractéristiques intrinsèques du milieu aquifère (hydrogéologie, géographie, ...) et des pratiques agricoles, certaines masses d'eau souterraines sont exposées à des risques de pollution élevés et méritent une action prioritaire.

Les sables bruxelliens du Brabant wallon et les craies de Hesbaye, d'intérêt régional, ou encore les sables et craies du Pays de Herve, d'intérêt local, sont particulièrement vulnérables.

Coût et disponibilité de l'eau

Les coûts très élevés liés au traitement de l'eau sont assumés par la collectivité. Ceux-ci ont récemment fortement augmentés (notamment en raison des consommables pour la filtration).

A défaut de traitement, et alors que la pression exercées par les prélèvements  est un enjeu capital, les captages contaminés sont abandonnés: entre 2000 et 2020, 46 captages ont été fermés à cause des concentrations en nitrate et/ou  pesticides.

Soit 6,7 millions de m³ d'eau perdu. Coût estimé pour la collectivité : entre 2 et 3 millions € par an !

Le bio et l'eau

L'agriculture biologique constitue à l'évidence une solution pour améliorer directement la qualité des eaux et préserver les ressources. Comment ? Par la suppression immédiate de tout intrant chimique à l'origine de la mauvaise qualité et de la dégradation des masses d'eau souterraine. Des aides existent pour accompagner les agriculteurs vers cet objectif. BiEauLogique vous accompagne !

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Zéro phytos

On retrouve plus d'une vingtaine de métabolites de produits phytopharmaceutiques dans les eaux souterraines de certaines régions. Parmi ceux-ci se trouvent des molécules interdites rémanentes et aussi des substances encore utilisées aujourd'hui comme la bentazone. L'agriculture bio, zéro phytos, s'affranchit complètement de ces molécules de synthèse

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Absence d'engrais de synthèse

En bio, les engrais de synthèse sont interdits. Les engrais organiques sont la règle. Ceux-ci entraînent moins de pertes et sont une importante source d'humus. Le bio limite d'ailleurs les apports en azote à 170 kg Norg//ha et les légumineuses viennent souvent en appoint pour la fertilisation.

Sur une rotation complète, les bonnes pratiques de l'agriculture biologique libèrent moins de nitrate vers les eaux souterraines que engrais chimiques.

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Rotations longues et diversifiées

En plus de réduire la pression des adventices et des ravageurs, les rotations longues en bio permettent d'améliorer la vie du sol, sa capacité à stocker l'eau et sa vocation à capter l'azote. Prairies temporaires, inter-cultures ou successions de cultures aux effets complémentaires font partie de l'approche systémique de l'agriculture biologique qui enrichit naturellement les sols et contribue à augmenter la résilience des exploitations.

Témoignages

« Faire des patates en bio, c'est facile ! Le défi, c'est de réapprendre à anticiper. »

Un producteur en grande culture à Wanze

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